. Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres) . Rejustifier le vœupaternel. UN ange, la nuit suivante, vient ordonner à Philippe deconduire en Syrie vingt mille guerriers, pour délivrer Jérusa-lem menacée par les Sarrasins. Il se rend à la voix céleste, etfait jurer, avant de partir, aux barons de Montluisant dobéirau sénéchal Butor comme à lui-même. La reine le vit séloi-gner avec douleur : il la laissait enceinte et ne lui avait riendéco

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. Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres) . justifier le vœupaternel. Un ange, la nuit suivante, vient ordonner à Philippe deconduire en Syrie vingt mille guerriers, pour délivrer Jérusa-lem menacée par les Sarrasins. Il se rend à la voix céleste, etfait jurer, avant de partir, aux barons de Montluisant dobéirau sénéchal Butor comme à lui-même. La reine le vit séloi-gner avec douleur : il la laissait enceinte et ne lui avait riendécouvert de ce quelle désirait tant savoir. La guerre de Syrie ne fut pas de longue durée. Philippemit en fuite les Sarrasins, et le patriarche, en lui présentant lesclefs de Jérusalem, le proclama roi de la contrée : il fut, sui-vant notre rimeur, le second roi qui porta couroiuie dans lanoble cité. On voit ainsi que les sources auxquelles il puisesont aussi troublées pour la succession des rois de Jérusa-lem que pour celle des rois de France. Les auditeurs aux-quels il sadressait ny regardaient pas apparemment de bienprès. Nous laissons Philippe dans son deuxième royaume, pour. CHARLES LE CHAUVE. loi ^, y, j^, ècle. revenir à Doraine, la reine de Hongrie, dont les éprenves vontrappeler à la fois lhistoire de Béatrix, mère du chevalier au Histoire litt., Cvi^iie, et celle de Rose^ mère de Jîaudoninde Sebourpj. Butor J_ jj^^y ^^avait une trop belle occasion de satisfaire son ambition et 539.ses haines de famille pour ne pas en profiter. Il va trouverla reine et lui annonce qne son époux le roi Philippe a suc-combé dans un combat contre les Sarrasins; cpiaprès tout ilne méritait pas dêtre regretté ; cétait le fils dun [)aysan, banni de France pour ses nombreux larcins. « En passant« devant mon château, ajoute-t-il, il mavait volé un cheval, « et je nétais venu à Montluisant que pour le réclamer : mais, « en apprenant quil avait tué

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