Oeuvres. Ervir lEtat. On ne montra jamais plusdardeur, ni plus dactivité. Cependant ces pré-paratifs fuent inutiles. La paix fe fit avec LEM-pereur, &: Les vaiifeaux Fans être forcis de larade, lentrèrent dans le Port. bientôt fa mA-ladie augmenta, & il eut beaucoup de peine àfe faire tranfporter à Paris. Les Médecins jugè-rent que tout leur ar: Ne pouvoir le fecourir. De Duguay-TrOUIN. 273 le dix-fept Septembre, comme il fentoit ap-procher fa fin j il cccrivit au Cardinal de Fleury, pour recommandeur fa famille aux bontés duPvoi. Cette lettre dun Héros trauert um toucha leCardinal jufquà lui fa

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Oeuvres . ervir lEtat. On ne montra jamais plusdardeur, ni plus dactivité. Cependant ces pré-paratifs furent inutiles. La paix fe fit avec lEm-pereur , &: les vaiifeaux fans être forcis de larade , lentrèrent dans le port. Bientôt fa ma-ladie augmenta, & il eut beaucoup de peine àfe faire tranfporter à Paris. Les Médecins jugè-rent que tout leur ar: ne pouvoir le fecourir. DE DugUAY-TrOUIN. 273 le dix-fept Septembre, comme il fentoit ap-procher fa fin j il ccrivit au Cardinal de Fleury, pour recommander fa famille aux bontés duPvoi. Cette lettre dun Héros mourant toucha leCardinal jufquà lui faire répandre des larmes.Il la lut au Roi, qui en fut aufli attendri. Du-guay-Trouin mourut le xy Septembre 173^. Lanation le regretta j & fes ennemis convinrentalors que cétoit un grand Homme. ^if Mv i 1 EL O G E DE MAXIMILÎEN DE.EETHUNE, DUC DE SULLY;, SURINTENDANT DES FINANCES^&c. PRINCIPAL MINISTRE sous Henri IV. qui A REMPORTÉ LE PRIXDE LACADÉMIE FRANÇOISE en 17^3. J. E SL O G E DE MAX IMI LIEN DUC DE SULLY. U NE trille expérience attefte à tousles pays & à tous les fiècles, que legenre - humain efl injufte envers lesgrands Hommes. Nous ne pardon-nons pas à ceux qui nous humilient.Tout ce qui eft grand accable notrefoibkfTe. La poftériré plus jude dé-pouille ce caradère. Un tombeau m.etun interv^alle immenfe entre lhommequi juge , & celui qui eft jugé. Cefl:là que lenvie le tait, que les perfécutions ceflènt, que les petits intérêtssévanouifîlnt. Peu-à-peu les pafllonsdifparoifTenr, & la vérité furnage. A ljî El 0 GB niefure quon sefT: éloigné de Sully, la gloire de ce grand Homme a étémieux reconnue. On a mieux vu lebien quil a fait, lodquon a cefTéden jouir : on a plus admiré fes ref-fources , lorfquon a eu les mêmesbefoins. Sa réputation foible dabord& incertaine, ell: devenue ce quelledevoir être ; femblable à ces arbresqui nés au milieu des ornges , fe forti*fient par les fecoulTes, & saffèrm

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• bookauthorthomasantoi
• bookidoeuvresthom03thomuoft
• bookyear1773