. Histoire d'un casse-noisette . Nous en diras unautre, et ainsi de Suite, je ten préviens, jusquà ceque tu nous en dises un qui nous amuse. – UN Instant, un Instant; je ne prends pas cetengagement-là. SI vous étiez de grandes personnes,à la Donne heure. FREFACE XI – Voilà pourtant nos conditions, sinon, prison-nier à erpéluité. – Mon cher Henri, vous êtes un enfant charmant,élevé à ravir, et cela métonnera fort si vous nedevenez pas un jour un homme dÉtat très distin-gué; déliez-moi, et je ferai tout ce que vous vou-drez. - Parole dhonneur? - Parole dhonneur. » Au même Instant, je sentis les
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. Histoire d'un casse-noisette . nous en diras unautre, et ainsi de suite, je ten préviens, jusquà ceque tu nous en dises un qui nous amuse. — Un instant, un instant; je ne prends pas cetengagement-là. Si vous étiez de grandes personnes, à la Donne heure. fREFACE XI — Voilà pourtant nos conditions, sinon, prison-nier à erpéluité. — Mon cher Henri, vous êtes un enfant charmant, élevé à ravir, et cela métonnera fort si vous nedevenez pas un jour un homme dÉtat très distin-gué; déliez-moi, et je ferai tout ce que vous vou-drez. — Parole dhonneur? — Parole dhonneur. » Au même instant, je sentis les mille fils qui meretenaient se détendre ; chacun avait mis la main àlœuvre de ma délivrance, et, au bout dune demi-minute, jétais rendu à la liberté. Or, comme il faut tenir sa parole, même quandelle est donnée à des enfants, jinvitai mes auditeursà sasseoir commodément, afin quils pussentpasser sans douleur de laudition au sommeil, et, quand chacun eut pris sa place, je commençai ainsi. HISTOIRE D UN CASSE-NOISETÏE CHAPITRE PREMIER Le parrain Drosselmayer. Il y avait une fois, dans la ville de Nuremberg, un président fort considéré quon appelait M. le pré-sident Silberhaus, ce qui veut dire maison dar-gent. Ce président avait un fils et une fill-e. Le fils, âgé de neuf ans, sappelait Fritz. La fille, âgée de sept ans et demi, sappelaitMarie. Cétaient deux jolis enfants, mais si différents decaractère et de visage, quon neût jamais cru quecétaient le frère et la sœur. Fritz était un bon gros garçon, joufflu, rodomont, espiègle, frappant du pied à la moindre contrariété, convaincu que toutes les choses de ce monde étaient HISTOIRE DUN CASSE-NOISETTE créées pour servir à son amusement ou subir soncaprice, et demeurant dans celle conviction jus-quau moment où le docteur impatienté de ses cris et de ses pleurs, oude ses trépignements, SOI tait de son cabinet, et, levant lindex dela main droite à lahauteur de son so