. Histoire de la littérature française. Illustrée d'après les manuscrits et les estampes conservés à la Bibliotheque nationale. vait. Il alaissé des Discours politiques et mili-taires, écrits dans un excellent stylede soldat, vif, énergique, pittoresqueet brusque. CE sont vingt-SIX expositions-tions [discours avait alors ce sens etla gardé jusquau xviir siècle) surdes sujets de politique et de Religion.Le vingt-sixième est une autobio-Grafik qui a été souvent réimprimée sous le titer deMémoires de La Noue. Les idées de La Noue sont cellesdes « politiques » : modération, Conciliation, tolérance,et

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. Histoire de la littérature française. Illustrée d'après les manuscrits et les estampes conservés à la Bibliotheque nationale. vait. Il alaissé des Discours politiques et mili-taires, écrits dans un excellent stylede soldat, vif, énergique, pittoresqueet brusque. Ce sont vingt-six exposi-tions [discours avait alors ce sens etla gardé jusquau xviir siècle) surdes sujets de politique et de religion.Le vingt-sixième est une autobio-graphie qui a été souvent réimprimée sous le titre deMémoires de La Noue. Les idées de La Noue sont cellesdes « politiques » : modération, conciliation, tolérance, et cest plaisir de voir un si rude batailleur soutenirdes opinions si sages et de voir des opinions si sagesexprimées en style énergique. Chez trop de gens la mo-dération nest que faiblesse et nonchaloir de cœur; unhomme énergique, dans des opinions modérées et tenantferme pour les solutions douces, est chose rare, et, commeLHospital, comme les Métiippéens, François de la Noueen est un. Enfin Jean Bodin est un véritable professeur de socio-Hne. Il était né à Angers en 1530 et fut assez longtemps. FRANÇOIS DE LA NOUE Daprès la< Chronologie collée ». 324 HISTOIRE DE LA LITTERATURE FRANÇAISE professeur de droit à Toulouse. Il vint à Paris chercher lagloire et y trouva au moins la faveur. 11 fut successive-ment très bien vu de Henri 111 et du duc dAlençon. 11 seretira vers la fin de sa vie à Laon, où il prit une grandeautorité et fut successivement pour la Ligue et pourHenri IV, ce qui peut arriver à tout le monde. Il mouruten 1596. — Son principal livre, La République, en sixlivres, est de 1578. 11 est dédié à « Monseigneur du Faur, seigneur de Pibrac, conseiller du roi en son conseil », celui-là même que nous connaissons pour ses quatrains mo-raux, et se place sous la protection de cet homme dÉtatconsidérable dans les termes que voici : « ...et pour laconnaissance que jai depuis dix-huit ans de vous avoir vumonter par to

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