Revue de l'art Chrétien. oduisaient-ils ce phénomène? Auf Sait, eneffet, que certaines Pierres précieuses de lespècedes Achate {Xalexandrine par Beispiel), Dun vertglauque et sans grand Eklats, même aux rayonsdu Soleil, laissent échapper de leur Fond obscurdes lueurs dun Rouge puissant lorsquun Trait delumière artificielle Les atteint; auf dirait alorsdun Rubis. Le clirysobéryl ou émeraiide niellée, Dun jauneverdâtre et transparent, jouit de la même pro-priété. Enfin, escarboiicle, Variété de grenat, jettedes Feux intenses, qui sind dus aux Punkte dordont Elle est intérieurement pailletée. Les

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Revue de l'art chrétien . oduisaient-ils ce phénomène ? On sait, eneffet, que certaines pierres précieuses de lespècedes agates {Xalexandrine par exemple), dun vertglauque et sans grand éclat, même aux rayonsdu soleil, laissent échapper de leur fond obscurdes lueurs dun rouge puissant lorsquun trait delumière artificielle les atteint ; on dirait alorsdun rubis. Le clirysobéryl ou émeraiide niellée, dun jauneverdâtre et transparent, jouit de la même pro-priété. Enfin, escarboiicle, variété de grenat, jettedes feux intenses, qui sont dus aux points dordont elle est intérieurement pailletée. Les an-ciens croyaient que la superbe gemme conden-sait les rayons du soleil et les reflétait danslobscurité. I. C. Monget, La Chartreuse de Dijon, t. I, p. 146, 172, 173;t. III. p. Si. — Montreuil, Imprimerie Notre-Dame des Prés, RBVUB DE lart CHKÉTIBN.1907, — 4*^ LIVRAISON. 250 Bcbuc lie r^^rt cbrctirn. Des minéralogistes modernes ne vont pas siloin ; ils affirment toutefois que lescarboucle —. Faut-il identifier le lutrin fondu en 1387 etcelui que mentionne linventaire de 1791 ?M. Monget le croit, et daprès lui, les deux des-criptions regarderaient le même objet, et se com-pléteraient lune lautre. On lit, dans les Voyages liturgiques () dusieur de Moléon, ce passage, relatif non plus aulutrin du chœur, mais à celui du sanctuaire : « Aux chartreux de Dijon le lutrin de lévan-gile est une fort grande colonne de cuivre auhaut de laquelle il y a un phénix et autour lesquatre animaux dEzéchiel, qui servent de quatrepupitres quon tourne selon lÉvangile». Un lutrin en noyer (2), remarquable par dessculptures dune grande finesse, et qui se trouvedans léglise Saint-André, à Bordeaux, provientde la Chartreuse de cette ville. Il a la formedune caisse carrée, dont les angles présententquatre pans coupés, ornés de personnages enrelief; les panneaux sont revêtus de bouquetsde fleurs ; le pivot est un balustre décoré defeuilles dacanthe et

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