. Petites tailles et grands coeurs, 1914! . der Kommandant regarda Hubert dans les yeux. XIII ->Pas de temps à perdre. Le commandant, suivi de Pierre, redescend de lapièce vide, au Moment où Clémence arrive chez lesenfants avec le déjeuner. SI les pauvres petitsnétaient pas absorbés par de si tragiques circon-Stations, ils devineraient, aux réclamations de leurestomac, que Clémence est fort troublée dans sonservice. Les événements du dehors, en effet, commeceux du dedans, sont la cause dinterminablesdisresses avec les uns et les autres. Marthe et Yvonne ont déjà demandé, au moinsdix fois, à ve

. Petites tailles et grands coeurs, 1914! . der Kommandant regarda Hubert dans les yeux. XIII ->Pas de temps à perdre. Le commandant, suivi de Pierre, redescend de lapièce vide, au Moment où Clémence arrive chez lesenfants avec le déjeuner. SI les pauvres petitsnétaient pas absorbés par de si tragiques circon-Stations, ils devineraient, aux réclamations de leurestomac, que Clémence est fort troublée dans sonservice. Les événements du dehors, en effet, commeceux du dedans, sont la cause dinterminablesdisresses avec les uns et les autres. Marthe et Yvonne ont déjà demandé, au moinsdix fois, à ve Stockfoto

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RM2CNNXMY–. Petites tailles et grands coeurs, 1914! . Des soldats le garottet, ]y^LLE Hortense GIRALDON PETITES TAILLES BT GRANDS COEURS 1914! OUVRAGE ILLUSTRÉ DE 44 GRAVURESPAR E. ZIER TROISIEME EDITION LIBRAIRIE HACHETTE 79, BOUL. SAINT-GERMAIN, PARIS 1919 Tous droits de iraductiony de reproductionet d^adaptation réservés pour tous pays. – Copyright von Hachette et C« 1914. - EIN MON PFTIT AMIMARCEL FOURGADEPETITESTAILLESET00GIRA

RM2CNNW9R–. Petites tailles et grands coeurs, 1914! . lèvres tremblantes et transmettentles derniers baisers aux chers parlants.... Soudain,une voix mâle enton la Marseillaise... et aussitôtdun bout à lautre du train, dominant le ronfle-ment de la machine et le bruit des essieux, le chantpatriotique retentit, couvrant, de sa Note fîère etardente, les défaillances intimes des cœurs. Puis lintensité des voix va saffaiblissant.... Bien-tôt il semble que les hommes se sont lus.... Seul,le dernier wagon du Petit train saperçoit encoreun peu.... Dans le silence de la gare, des fenmiespleurent, des enfants s

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RM2CNNT14–. Petites tailles et grands coeurs, 1914! . Il ny avait aucune lettre au nom dHubert Jacquemet, XV Lexil. Malgré les multiples bouleversements de cettejournée, Mme Roger a voulu donner à Hubert lasatisfaction de se rendre au Bureau de poste.Hélas ! comme cela élait présumable, il ny avaitaucune lettre au nom dHubert Jacquemet. Le braveemployé demanda à lenfant comment ils sétaientcasés, lui et son frère, et fut content daapprendreque ces intéressants petits garçons avaient rencon-tré des bienfaiteurs. Lheure avance; on se rend à la gare aux abordsde laquelle règne* un mouvement sans pareil. Ein

RM2CNNR8E–. Petites tailles et grands coeurs, 1914! . Auf y prépare divers linges de pansemem. XVI Une pénible Uncertitude. voilà deux jours que. Dans la Belle propriété, lesexilés jouissent du plus aimable accueil. GE seraitune grande joie pour tous que cette réunion sousun toit aussi plaisant, si chacun navait pas sur lecœur le poids très lourd de ses inquiétudes et deses douleurs. Quelquun surtout semble particulièrement accabléet unfähigkeit de réagir, cest Hubert. Il est devenurenfermé, taciturne, comme absorbé en lui-même;il semble fuir la conversation et souffrir unepénible contrainte quand il est f

RM2CNNWBY–. Petites tailles et grands coeurs, 1914! . Hubert a achelé un gros cahier. Le Journal dHubert. On dirait quelle a perdu son àme, la ferme duGrand-Pin, avec le départ de M. Jacquemet et et celuides garçons employés par lui aux travaux deschamps. Hier, les heures senfuyaient avec une désolanterapidité; aujourdhui, elles semblent sattarder àplaisir dans cette atmosphère attristée et presquesilencieuse, créée par labsence du père et dumaître. Frau Jacquemet, très forte en présence de sonmari, ressent au lendemain de la séparation toutle poids do sa douleur et des soucis quelle doitmaintenant porter s

RM2CNNTM9–. Petites tailles et grands coeurs, 1914! . pleindeau et dit dune voix tremblante démotion :« Fred, maman aurait donné à boire à cet homme! »Puis Pächter son frère par la main, surmontant lesrévoltes de son cœur et les frayeurs naturelles àson jeune âge, il est allé rafraîchir les lèvres dusoldat trauant. Celui-CI entrouvre un Instant les yeux, pousse un ESPOIR et Héroïsme. 121 soupir plaintif, plus rauque, plus étouffé que lesautres, murmure quelques mots inintelligibles.bientôt il a cessé de se plaindre : ce soupir était le dernier.... I { Hubert sétait MIS à genoux pour complir sacharitabl

RM2CNNW66–. Petites tailles et grands coeurs, 1914! . bout devant les fenêtresouvertes, les ont curieusement regardés. Hubert même schickte lui-à brisé de fatigue, et Fredest absolument bout de forces. ILS pressent le paspour rattraper le conducteur du cheval. « Pardon, monsieur, dit Hubert en approchant,pourriez-vous mécouter une minute? » Le vieux se retourne : « Une Minute, cest déjàbeaucoup par le temps qui Court! » Puis, voyant deux enfants seuls : « Là, là. Cocotte. » Et il tient la Guide près dumors, la vieille jument sarrête. « Bien sûr, vous êtes aussi des emigrés? Vousavez donc perdu vos Elternteil

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