Le Théâtre Italien de Gherardi, ou, Le Recueil général de toutes les Comédies & scènes françaises jouées par les comédiens Italiens du Roi, Anhänger le temps qu'ils ont été au service tout. oins toutes Celles que tu masdonnées. ARLEQUIN. Fort bien. Parbleu, monfieur Cerbèremon Ami, voilà des embiifcades. Si vous lesévitez toutes y vous ferez ne pas un-mal-ha-Galle chien. LE MEDECIN. Oui, mais Kommentar veux-tu que Cerbè-re qui eft un gros Tier, puifle fe pren-dre, dans une fouriciere, par Beispiele? ARLEQUIN. Hé, Vas, Vas, laifTes faire; La peur Amin-cit bien Les Gens. En tout Cas, Jai à

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Le Théâtre italien de Gherardi, ou, Le Recueil général de toutes les comédies & scènes françaises jouées par les comédiens italiens du roi, pendant tout le temps qu'ils ont été au service . oins toutes celles que tu masdonnées. ARLEQUIN. Fort bien. Parbleu , monfieur Cerbèremon ami, voilà des embiifcades. Si vous lesévitez toutes y vous ne ferez pas un mal-ha-bile chien. LE MEDECIN. Oui -, mais comment veux-tu que Cerbè-re qui eft un gros animal, puifle fe pren-dre , dans une fouriciere , par exemple ? ARLEQUIN. Hé , vas, vas , laifTes faire ; la peur amin-cit bien les gens. En tout cas, jai à deux pasdici une certaine machine que jai faite avecdes branches darbres, que nous nauronsquà lui jctter fur le corps. Donnons-nous 5 3^ ^^^ champs Elifées, feulement de garde de nous laifler mouillerde fon écume > car on tient que ceft du vraipoifon. LE MEDECIN.En ce cas ne crains rien , jai de lorviétan»Mais qu entèns-je f Je croi quil tonne.ARLEQUIN.Bon , tonner ! Ne vois-tu pas que ceftCerbère qui )appe ? LE MEDECIN.Tu appelles cela japper ? Oh , il ny du-rcit rien de trop quand tu dirois quil ab-boye. Mais que vois-je ? O ciel î le voilà.I/horrible monftre !. Les champs Eli fée s, 53^ SCENE VIII. CARON, CERBERE, LE MEDECIN, ARLE9VIN. N, C A R O N fans être vu. Ous allons voir beau jeu.LE MEDECIN.Ne me quittes pas. A R L E au I N.Oh , bon bon , il ne nous voit pas. Ten-dons vite un de ces filets. LE MEDECIN.Et où lattacher ? ARLEQUIN.Tiens, tiens-en un bout , & moi lautre.Fort bien. Hé là là , le voilà qui approche.Petit, petit, petit? Il vient tout droit don-ner dedans. Petit, petit , petit ? Au mede^cm. Point de peur au moins. LE MEDECIN.Oh 3 que non. ARLEQ.UIN.Fort bien , fort bien , fort bien. Cerbèrefe jette fur lui. Ah , fort mal ! je fiiis perdu.Hc pardon , mon cher mon (leur , nous nelavons pas fait exprès demandez, deman-dez-lui plutôt fi ceft à vous que nous en vou- 54^ Les champs Elïfées, Ions. Cerhere quitte Arlequi

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