. Histoire d'un casse-noisette . Our me rendre mafille telle quelle était; et, si tu tentêtes à ne pas laguérir, cest dimanche prochain que tu seras déca-pité. » Maître Drosselmayer, qui ne pouvait guérir laprincesse, non Point par entêtement, Mais par im-puissance, se mità pleurer amère-ment, regardant,avec ses yeuxnoyés de larmes,la princesse Pirli-pate, Qui croquaitune noisette aus-si j 0 y e U s e m e n tque si elle eut été la plus jolie fille de la terre. Alors, à cette vue atten-drissante, le mécanicien fut, pour la première fois,frappé du goût particulier que la princesse avait,depuis s
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. Histoire d'un casse-noisette . our me rendre mafille telle quelle était; et, si tu tentêtes à ne pas laguérir, cest dimanche prochain que tu seras déca-pité. » Maître Drosselmayer, qui ne pouvait guérir laprincesse, non point par entêtement, mais par im-puissance, se mità pleurer amère-ment, regardant, avec ses yeuxnoyés de larmes, la princesse Pirli-pate, qui croquaitune noisette aus-si j 0 y e u s e m e n tque si elle eut été la plus jolie fille de la terre. Alors, à cette vue atten-drissante, le mécanicien fut, pour la première fois, frappé du goût particulier que la princesse avait, depuis sa naissance, manifesté pour les noisettes, et de la singulière circonstance qui lavait fait naîtreavec des dents. En effet, aussitôt sa transformation, elle sétait mise à crier, et elle avait continué de selivrer à cet exercice jusquau moment où, trouvantune aveline sous sa main, elle la cassa, en manr^ealamande, et sendormit Iranquillement. Depuis ceiemps-là, les deux surgardiennes intimes avaient eu. 12(i HISTOIRE DUN CASSE-NOISKTTE. le soin den bourrer leurs poches, et de lui en donnerune ou plusieurs aussitôt quelle faisait la grimace.« 0 instinct de la nature! élernelle et impéné-trable sympathie de tous les êtres créés ! sécriaChristian-Élias Drosselmayer, tu mindiques laporte qui mène à la découverte de tes mystères ; jyfrapperai, et elle souvrira. » A ces mots, qui surprirent fort le roi, le mécani-cien se retourna et demanda à Sa Majesté la faveurdêtre conduit à lastronome de la cour; le roi yconsentit, mais à la condition que ce serait sousbonne escorte. Maîlre Drosselmayer eût sans doutemieux aimé faire cette course seul; cependant, comme, dans cette circonstance, il navait pas lemoins du monde son libre arbitre, il lui fallutsouffrir ce quil ne pouvait empêcher, et traverser les rues de la capitale escor-té comme un malfaiteuiv Arrivé chez lastrologue, maître Drosselmayer se jetadans ses bras, et tous deux? sembr