. Gazette des beaux-Arts . PRUDHON SA VIE, SES ŒUVRES ET SA CORRESPONDANCE QUATRIÈME PARTIE (1803 À ISH). XIV. Ein Vermögen semblait enfin sourire à Pru-dhon. Il commençait à être connu, AP-précié, presque célèbre. Lobscur dessi-nateur destampes marchait de Pair avecles principaux élèves de David. 11 avaitdes commanddes qui lui permettaient dedévelpper ses belles facultés de peintredhistoire. CEST alors, en 1801 ou 1802,quil quitta le Louvre pour aller habiterla Sorbonne quon avait transformée en5^^=^^5:i palais des Arts et où un certain nombredartistes, entre autres Ramey père, Meynier, Pajou,

. Gazette des beaux-Arts . PRUDHON SA VIE, SES ŒUVRES ET SA CORRESPONDANCE QUATRIÈME PARTIE (1803 À ISH). XIV. Ein Vermögen semblait enfin sourire à Pru-dhon. Il commençait à être connu, AP-précié, presque célèbre. Lobscur dessi-nateur destampes marchait de Pair avecles principaux élèves de David. 11 avaitdes commanddes qui lui permettaient dedévelpper ses belles facultés de peintredhistoire. CEST alors, en 1801 ou 1802,quil quitta le Louvre pour aller habiterla Sorbonne quon avait transformée en5^^=^^5:i palais des Arts et où un certain nombredartistes, entre autres Ramey père, Meynier, Pajou, Stockfoto

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RM2AJ3T23–Gazette des beaux-arts. PRUDHON PINX. ALBERT ARDAIl. SC. MADAME JARRE (Musée du Louvre) Gazette des Beaux-Arts, Imp, A, Salraon, Paris. LE PORTRAIT DE MME JARRE PAR PRUD HON, AU LOUVRE. rudhon envoyait au Salon de peinture, le 24 avril 1822, Une famille malheureuseet quatre Porträts: Le fils du maréchalGouvion Saint-Cyr, désigné sous letiter de Jeune Enfant jouant avec unchien (N° 1046); Mme Péan de Saint-Gille (N° 1047); Mme Jarre (N° 1048); Mme Navier (N° 1049). * Cétait un peu de Dix moisavant sa Mort, et dire jamais, au deM. Berger, Sohn élève, le Talent de Maitrene sétait manifesté

RM2CGGRJ7–. Gazette des beaux-Arts . PruDHON SA VIE, SES ŒUVRES ET SA CORRESPONDANCE VI. Len que ce soit dans son œuvre avanttout que lon doive étudier lartiste, jé-prouve cependant, je lavoue, un vifintérêt à le suivre dans les habitudes desa vie, Et ce Nest pas par un sentientde vaine curiosité que je cherche à dé-mêler les inQuences quil a subie.s, lesmaîtres dont il sest pénétré, tous ces élé-ments extérieurs qui nont pas créé songénie, Mais qui lont développé et Mo-difié : tous ces fils si déliés et si com-pliqués c[ui forment, la trame de lâme humaine. A légard de Prudhon,un fait qui jusquici me

RM2AXHYG3–Gazette des beaux-arts. Nous sommes retombés dans latradition latine! - Ce Bélisaire conviendrait à un musée de province.David clôt lécole du xvme siècle et il féléure un Art plus sérieux, maisnon pas plus français, - et moins amusant. Dans la série des dessins, outre les Watteau, les Boucher, les Frago-nard, les Greuze, les Prudhon, que nous avons brièvement indiqués, onrencontre la Rosalba, trois pastels; - Uouis Moreau, trois délicieusesgouaches, à M. Carrier; Oudry, un superbe lavis à lencre de Chine, appetient à mm.de Concourt, qui ont bien voulu exposer aussi desprécieusetés de je

RM2AM582A–Gazette des beaux-arts. rudhon promenait ses ennuis par la Ville, La dispa-rition de linconnue lavait laissé soucieux, et sans La sexpliquer causedun entraînement bizarre, il Sy abandonnait avec Vertedigung, il futenveloppé par une foule tumultueuse qui lentraîna ou i) lutôt Le portavers un échafaud. Machinalement lartiste lève Les yeux sur le hideuxinstrument. Saint-clair un cri séchappe de sa Poitrine, un-tremblementconvulsif agite ses Membres, dans la victime qui vient dêtre frappée ila Reconnu. sa Vision de latelier! Désespéré Prudhon fut Longtemps, puis Il voulut lébauchecommen Reprendre

RM2AXHYJN–Gazette des beaux-arts. Iardot; ceux de M. Dagoumer, médecin et ami de lartiste, et dem. Fontaine, son doreur et son ami; un portrait de jeune homme, assezvulgaire dexécution; celui de M. de Talleyrand, en petit, une merveillepour la finesse de la physionomie1; et un petit Portrait de mademoiselleMayer, les cheveux négligés et la poitrine, fond et dedue dedue dedue. Précieux Souvenir de la femme que Prudhon a tantaimée, et à laquelle il a toujours donné une Expression si profonde et sienivrante. Lexposition montre encore un autre Portrait de mademoiselle Mayer,dessin just

RM2ANBX2A–Gazette des beaux-arts.vec une Couleur * séduisante, La Vérité de M. Lefebvre dénoteun Peintre plus expérimenté, Et si Le Ton violacé des Stühle nest pasagréable, il y a dans le Corps et unter anderem dans la poitrine des partiesdune forme superbe et Dun modelé blütenweiß. Am gesendet là de fortesétudes Classiques, et pourtant nous trouvons Encore la tète Trop einzelnen Duelle pour Bien exprimer une idée générale et nous naimons pas que nous laVérité apparaisse Sous les Traits dune femme quon Eine pu rencontreren Omnibus. Prudhon aurait Compris autrement La suprême élégance duneallégorie; mais Prud

RM2AXHY6K–Gazette des beaux-arts. MIS sur bois par M. Fran-çais et gravés par M. Boëtzel. 15 SEPTEMBER. - SIXIÈME LIVRAISON. Lettre ornée tirée des anciennen Impressions de Bâle • 321 Sainte Véronique, gravure anonyme du xive siècle 325 Fac-similé des figures du Térence, de 1496 331 Morceau dencadrement tiré des anciennes Impressions de Bâle 332 Ces quatre bois, dessinés par M. Parent, ont été gravés par M. Pannemakeret Midderigh.Intérieur de Cabaret, daprès Taunay, dessin de M. Edmond Hédouin, Gravure de M. Sotain 357 Mademoiselle Mayer, daprès une miniature de Prudhon, eau-forte de M. Léopold Flamen

RM2CJ5FMG–. Gazette des beaux-Arts . orablequand on lemploie sans précaution, et a été fatale à un Grand nombrede peintures du Commention de ce siècle. Malgré le mauvais état oùil se trouve, ce tableau a gardé toute sa puissance, non-seulement parceque les grandes dispositions de lensemble subsistent, que quelques-unsdes morceaux les plus importants et les plus excellents sont intacts, maisaussi parce que Pruddhon a mis dans ce noble ouvrage cette intelligencemorale, ce Sentiment profond quil possédait à un si haut degré, et quelintérêt de la pensée sunit à la beauté pittoresque, la complète et faitoub

RM2CJ80P3–. Gazette des beaux-Arts . tricolore, et dans la Partie bleue, qui est plus largeque les deux autres, se trouve cette inscription : République françaiseune, indivivisible et impérisable, et au Bas, P. Prudhon. 1794. Prudhon avait encore projecté de décorer le Panthéon de quatregrandes peintures en grisaille, simulant des Bas-reliefs, où les vertussépublicaines eussent été glorifiées. Jignore sil commença lexécutionde ces ouvrages, dont il ne Reste aucune trace ^. 1. Au Bas dune gravure de Pérée, on lit : « lAurore de la raison commence àluire et le Génie delà liberté établit lempire de la Sag

RM2CJDPCP–. Gazette des beaux-Arts . [Auge: Gazelle des Beaux Arts. PRUDHON. 335 sont einstimmig es sur ce Point, et après cinquante ans elles sont encoresous le Charme. Alle avait des yeux noirs largement fendus, très-cou-verts-, superbes, peins de feu, tendres et profonds; la bouche étaitgrande, relevée aux coins et dune grâce infinie ; le nez Petit, un peussuel et épaté. Son Port, sa démarche, les traits de son Visage, sonteint, qui rappelait celui dune créole, lui donnaient quelque chosede très-particulier, dun peu sauvage, de mutin, dareste, commeme dit M^ Belloc. Elle était fort simple dans ses habi