Gazette des beaux-arts. Nique VÉNITIENNE LE MUSÉE CORRER PROPOS DU LIVRE " NOTIZIA DELLE OPERE D ARTË ET D ANTICHITA DELLA RACCOLTACORRER, " PURLIÉ PAR M. MNCEXZO LazzZAR1 LES TA BLE.VI Les premières salles du muséeGorrer, ainsi que les premièrespages du catalogue qui vient dêtreimprimé, sont Résecéces in pesaces. Celles-ci y sont en petit nom-bre, mais plusieurs méritent latten-tion particulière dun Amateur, soitpour la perfection de leur faire, soit pour lancienneté de leur date.Mais il convient de dire tout desuite que la grande époque de alléléture vénidenne, Giorgienne

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Gazette des beaux-arts . NIQUE VÉNITIENNE LE MUSÉE CORRER PROPOS DU LIVRE « NOTIZIA DELLE OPERE D ARTË ET D ANTICHITA DELLA RACCOLTACORRER, » PURLIÉ PAR M. MNCEXZO LAZZAR1 LES TA BLE.VI Les premières salles du muséeGorrer, ainsi que les premièrespages du catalogue qui vient dêtreimprimé, sont consacrées aux pein-tures. Celles-ci y sont en petit nom-bre, mais plusieurs méritent latten-tion particulière dun amateur, soitpour la perfection de leur faire, soit pour lancienneté de leur date.Mais il convient de dire tout desuite que la grande époque de lapeinture vénitienne, lépoque deGiorgione, de Titien et de Véronèseny est nullement ou point excel-lemment représentée : les deux datesextrêmes de lart vénitien, au con-traire, sy touchent de fort près;en dautres termes, Lorenzo Vene-ziano et Jacobo del Fiore, Longhi et Tiepolo y sont voisins : cest le-commencement et la fin. Je terminerai ce prologue en déclarant que monintention nest pas de rendre un minutieux compte de chacune des pein-. 360 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. tures qui sont en ce musée, mais que lorsque jaurai signalé les pluscurieuses et les meilleures, et quand jaurai émis quelques considérationssuscitées par là-propos du sujet, je croirai avoir convenablement remplimon office, de chroniqueur, — et ce que jaurai fait pour les peintures, jele ferai pour les diverses classes dobjets dart tels que majoliques, ca-mées, bronzes, ivoires et autres choses de goût. Les deux premiers tableaux en vue sont les deux plus anciens : ilsdonnent une parfaite idée de létat de lart de peindre dans lItalie dunord, peu de temps avant la venue dAntonello da Messina, lequel, avecses procédés nouveaux, était appelé à mettre la peinture dans une voie sibrillante. La date de ces deux tableaux est identique : 1369. Le premier, de Lorenzo, révèle la manière nouvelle, la façon florentine; le second, deStefano, appartient encore à la manière ancienne, la façon byzantine : lacuriosité de ces

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