. 1430; . cest assez pour donner bon aide à ceux deCompiègne, acheva La Hire en faisant sonner son ganteletsur son genou, un jour de repos k Crépy pour laisser souf-fler hommes et chevaux et ensuite nous boutons en avant! - CEST dit. Pour moi, après-demain, déclara Jehanne,quoi quil arrive, jirai voir mes bons amis de Compiègne... -■ et nous tombons sur Langlais. Allez votre chemin,maître Bonvarlet, continua La Ilire tout Bas, et aussitôt àCompiègne, prévenez Flavy quà laube daprès-demain nousarrivons par la forêt et que tout soit prêt pour lattaque. - Que Dieu vous Garde! fît Bonvarlet Düne V
2022 x 1236 px | 34,2 x 20,9 cm | 13,5 x 8,2 inches | 150dpi
Weitere Informationen:
Dieses Bild kann kleinere Mängel aufweisen, da es sich um ein historisches Bild oder ein Reportagebild handel
. 1430; . cest assez pour donner bon aide à ceux deCompiègne, acheva La Hire en faisant sonner son ganteletsur son genou, un jour de repos k Crépy pour laisser souf-fler hommes et chevaux et ensuite nous boutons en avant! — Cest dit. Pour moi, après-demain, déclara Jehanne, quoi quil arrive, jirai voir mes bons amis de Compiègne... —■ Et nous tombons sur lAnglais. Allez votre chemin, maître Bonvarlet, continua La Ilire tout bas, et aussitôt àCompiègne, prévenez Flavy quà laube daprès-demain nousarrivons par la forêt et que tout soit prêt pour lattaque. — Que Dieu vous garde! fît Bonvarlet dune voix graveen levant son bonnet. Déjà la petite troupe reprenait sa marche, le groupe deschevaliers, avec Jehanne au milieu, séloignait dans un bruitde fer froissé, dépées frappant sur les jambards deshommes, sur les bardes des chevaux. On entendait en avantquelques voix de soldats qui reprenaient une chanson pourégayer un peu la marche en cette journée maussade et plu-vieuse.. Sons lo liastioii de la Vierga I 1 J (.OMMH.NT .IEHAjV, MAI.i.ltK L i; S AUCIIKRS DE GARDE, SINTRODUISIT EX YILUÎ II ne pleuvait plus et la nuit était belle. Lorsquuneéclaircie se produisait dans les masses de nuages tour-billonnant et roulant dans le ciel, poussée par le vent, lalune apparaissait éclairant la ligne des remparts de Com-piègne, du côté tourné vers la forêt près de la porte Pierre-fonds, sous une grosse tour en forme de trèfle qui défendaitun saillant de lenceinte. Cette grosse tour, daspect très par-ticulier, sappelait le bastillon de la Vierge, en raison dunestatue placée à la pointe du trèfle, au-dessus des créneaux. La forêt qui venait alors presque jusquaux murs de la 9l LES ASSIÉGÉS DE COMPIEGNE ville, masse sombre aux profondeurs mystérieuses, sem-blait dans la nuit hostile et menaçante. Ce nétait pas alors la belle forêt aménagée aux trois der-niers siècles, percée dans tous les sens de routes innombra-bles et de larges av